Aujourd'hui, cher Tirsis, ton amoureuse ardeur
Triomphe impunément de toute ma pudeur
Et je cède aux transports dont mon âme est charmée.
Ta flamme et ton respect m'ont enfin désarmée
Dans nos embrassements je mets tout mon bonheur
Et je ne connais plus de vertu ni d'honneur
Puisque j'aime Tirsis et que j'en suis aimée.
ô vous, faibles esprits, qui ne connaissez pas
Les plaisirs les plus doux que l'on goûte ici-bas
Je meurs entre les bras de mon fidèle Amant
Et c'est dans cette mort que je trouve la vie.
Marie-Catherine de Villedieu "jouissance" recueil (1658 )
Le cri du hibou .. Mais où est Pasithée ????? ZIBOUX
RépondreSupprimerdans la lune ;-)
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