Lorsque meurt un amour
S'il pleuvait des larmes
Lorsque les cœurs sont lourds
Sur la terre entière
Pendant quarante jours
Des larmes amères
Engloutiraient les tours
S'il pleuvait des larmes
Lorsque meurt un enfant
S'il pleuvait des larmes
Au rire des méchants
Sur la terre entière
En flots gris et glacés
Des larmes amères
Rouleraient le passé
S'il pleuvait des larmes
Quand on tue les cœurs purs
S'il pleuvait des larmes
Quand on crève sous les murs
Sur la terre entière
Il y aurait le déluge
Des larmes amères
Des coupables et des juges
S'il pleuvait des larmes
Chaque fois que la mort
Brandissant ses armes
Fait sauter les décors
Sur la terre entière
Il n'y aurait plus rien
Que les larmes amères
Des deuils et du destin.
Boris Vian " S'il pleuvait des larmes "
Je ne connaissais pas cette poésie de Boris Vian, ce monde est violent, les larmes coulent, et comme il avait raison de dire " s'il pleuvait des larmes " . Le requiem de Mozart est une splendeur et tellement en osmose avec ce poème. Comme toujours compliments Maria José, je suis très émue de te lire.
RépondreSupprimerOui, les larmes sont des pétales du cœur..
RépondreSupprimerLes larmes sont comme les rides,
elles nous racontent une histoire...
Sur les sillons de nos visages elles roulent
comme elles pleurent dans nos cœurs.
Larmes de tristesse, larmes de douleur , messagères d'émotions,
elles ne devraient couler que pour notre bonheur
et s'appeler larmes de joie, larmes d'amour...
Merci Grande Dame aux Pensées Vagabondes !