Ici-bas tous les lilas meurent
Tous les chants des oiseaux sont courts
Je rêve aux étés qui demeurent toujours
Toujours...
Ici-bas les lèvres effleurent
Sans rien laisser de leur velours
Je rêve aux baisers qui demeurent
Toujours...
Ici-bas tous les hommes pleurent
Leurs amitiés ou leurs amours
Leurs amitiés ou leurs amours
Je rêve aux couples qui demeurent
René-François Sully Prudhomme "ici-bas"